Diversification alimentaire : mon expérience !
Ah, la diversification alimentaire des bébés… Vaste sujet ! Pour Tom, mon aîné, j’ai voulu tout bien faire dans les règles de l’art : je préparais tous ses petits pots moi-même, chaque week-end, en prenant soin de bien étiqueter la composition et le poids avant de les congeler. C’était ce qui me semblait être la « bonne » chose à faire, mais… ça m’épuisait ! Je passais des pauses dej’ à manger sur le pouce en faisant chauffer mon Thermomix pour être sûre d’avoir la quantité de purées et compotes suffisantes pour tenir la semaine. Évidemment, j’ai été très rapidement sur les rotules !
Alors j’ai décidé de me tourner occasionnellement vers des petits pots industriels, bien qu’un peu réticente à cette idée. A l’époque, je m’étais renseignée sur les méthodes de fabrication, et ça m’avait énormément rassurée : peu importe la marque, il y a une législation très stricte et sécuritaire qui encadre la fabrication des produits pour bébé. Personnellement, j’achetais les miens dans mon épicerie bio, et ça m’a tellement facilité la vie ! Je regrette de ne pas les avoir inclus plus tôt à mon quotidien.
Pour Léo, sa diversification a été plus cool : il a été allaité 18 mois, et j’ai commencé à le diversifier vers ses 5/6 mois. Lorsque je n’avais pas suffisamment prévu de repas pour notre nounou, j’achetais, comme pour son frère aîné, des petits pots industriels au magasin bio. Mais contrairement à ma précédente expérience, je n’ai pas attendu d’être fatiguée pour en acheter, j’en avais dans le placard dès le début ! Et lorsqu’on partait chez des amis ou en vacances, hors de question que je débarque avec mes légumes et mon mixeur ! Un petit pot glissé dans le sac faisait LARGEMENT l’affaire : ce n’était pas « mauvais » pour sa santé (au contraire, les petits pots pour bébé respectent une règlementation, sont bien équilibrés et répondent aux besoins alimentaires des bébés et jeunes enfants), et le gain de temps et de charge mentale procuré n’avait pas de prix.
Acheter des petits pots industriels n’est ni un échec, ni un renoncement à mes principes ; c’était en réalité une question d’équilibre. J’ai continué (et continue toujours) à préparer la plupart des plats de mes enfants, mais lorsqu’on sort, qu’on n’a pas le temps, ou la flemme, oui, les petits pots sont vraiment salvateurs – et sans danger pour nos bébés.
Article en rédaction libre, réalisé dans le cadre d’une collaboration avec les Aliments de l’enfance via l’agence Bilbokid. Découvrez tous les articles du blog des Aliments de l’enfance.