Mes recos culturelles du mois de juin !

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Voici mon troisième article de l’année de ma nouvelle rubrique des recommandations culturelles, pour partager mes dernières découvertes de lecture / ciné / podcasts, etc. du mois de juin !

Retrouve toutes mes recos culturelles dans leur rubrique dédiée.

Ce que j’ai lu

The Elements, John Boyne

J’ai fini la série des 4 éléments de John Boyne, après l’avoir commencée le mois dernier (et j’en parlais dans mon précédent article). Étant devenue accro aux livres et ton de cet auteur après avoir découvert les Fureurs Invisibles du cœur en début d’année, j’avais moins aimé cette série, sombre et sans aspect comique. Les personnages sont peu attachants (et il faut rester bien attentif car leurs destins se croisent entre les livres), les thèmes sont violents et dérangeants (inceste, viol, pédocriminalité…), le 4e et dernier livre de la série (Air) vient tout clôturer avec plus de légèreté.

Cette série n’est pas encore traduite en français.

Et toujours les forêts, Sandrine Colette

Synopsis : « La nuit où tout implose, Corentin survit miraculeusement, caché au fond des catacombes. Revenu à la surface dans un univers dévasté, il est seul. Humains ou bêtes : il ne reste rien. Guidé par l’espoir insensé de retrouver la vieille Augustine, Corentin prend le long chemin des Forêts. Une quête éperdue, arrachée à ses entrailles, avec pour obsession la renaissance d’un monde désert, et la certitude que rien ne s’arrête jamais complètement. »

Mon avis : Ma troisième et dernière lecture de cette autrice (dont je parlais dans mes précédentes recos). Toujours le thème central de l’enfant qui n’est pas voulu / pas aimé, couplé ici au viol conjugal et un contexte post-apocalyptique. Tout ce que j’aime (non). Malgré tout, comme ses autres romans, la lecture très brute est prenante, mais je n’irai plus vers un autre titre de cette autrice.

Et toujours les forêts, 20,90€, Editions de l’épée

Les meufs c’est des mecs bien – Mourad Winter

Synopsis : « Je sais, là, vous vous dites que j’suis un iench et vous avez sans doute raison. Sauf que, dans une époque où seules les polémiques et propos clivants garantissent un semblant de visibilité, et que mon but ultime étant de bicrave ce bouquin afin d’accéder à la propriété (appartement, maison, voire yacht si Allah est ok), j’ai décidé de disséminer par-ci par-là quelques dingueries qui, sorties de leur contexte, me permettront de bénéficier d’une couverture médiatique gratuite provoquée par deux trois individus malhonnêtes souhaitant m’faire passer pour l’enculé qui confortera leurs croyances. Bref, j’vous gratte maintenant ce que j’ai vraiment dit… »

Mon avis : Après avoir vu l’amour c’est surcoté au cinéma le mois dernier, j’ai voulu acheter les 2 romans de son réalisateur. Et j’ai ADORÉ ! Il faut être bien accroché, car il y a beaucoup de références précises (qui parleront pile à notre génération je pense, probablement moins à celle d’avant ou d’après), d’argot (j’avoue j’ai pas tout capté 😂), et plusieurs blagues et punchlines à chaque page. En matière de rythme, on dirait que c’est écrit comme un spectacle de stand-up. Malgré l’humour de surface, le thème de fond est lui aussi intéressant. Seul bémol : les fautes d’orthographe / grammaire trouvées dans le livre !

Les meufs c’est des mecs bien, 20€, Clique Editions

L’amour c’est surcoté – Mourad Winter

Synopsis : « Une idée : la séduire. Lui, c’est Wourad. Il a vingt-sept ans. Il aime bien dire que c’est l’âge du Christ… quand il avait vingt-sept ans. Il trouve ça drôle. Il est lourd parfois. Et souvent il est misogyne, homophobe, raciste. Il coche toutes les mauvaises cases. Un gars un peu paumé. Un gars qui n’a jamais su qui il était vraiment. Un jour, il rencontre une fille. Pas du tout paumée, on dirait. Sacrément futée, même. Comme il adore les paris débiles, il se donne trente jours pour la ken. Pas un de plus. Mais il va lui arriver un truc inattendu. Un drôle de truc, avec elle. Elle, c’est Imène. »

Mon avis : Par le même auteur que ci-dessus, qui a réalisé le film éponyme. Du coup, mêmes remarques que plus haut ! Ce n’est pas à 100% l’histoire du film, on sent que le scénario avait été retravaillé pour être mieux adapté sur un autre format. Mais j’ai aimé tout autant !

L’amour c’est surcoté, 19,50€, Éditions Robert Laffont


Ce que j’ai vu

Spectacles d’humour & de stand-up

Complètement zappé d’en parler lors de mes dernières recos culturelles, mais j’ai vu plusieurs spectacles ces derniers temps :

  • Paul Mirabel : drôle, mais sans plus, probablement car dans des grandes salles donc moins le côté intimiste que les deux autres, mais un côté touchant que l’on n’attend pas à la fin,
  • Adel Fugazi : je vous le recommande à 1 000% ! On a tellement adoré que même plusieurs mois après l’avoir vu on a toujours quelques-unes de ses punchlines en running gag, et on hésite à retourner le voir quand il revient sur Aix à la rentrée,
  • Akim Omiri : idem, je vous recommande ! Spectacle très engagé et on a adoré.

You, saison 5, sur Netflix

Dur de se replonger dans la série et se souvenir de tout ce qui est arrivé précédemment après autant de temps, mais on arrive à raccrocher les wagons. Comme les précédentes saisons, c’est prenant, mais il y a toujours des ellipses qui permettent d’éviter toute explication qui ne tiendrait pas debout (Joe, tout gringalet, arrive à soulever seul l’énorme Bob ?). Avoir intégré les jumelles, jouées par une seule et même actrice, a permis les rebondissements. Enfin bref, cinquième saison, il était temps que ça s’arrête !

The Morning Show, sur AppleTV

Synopsis : Portrait sans concession des coulisses d’une matinale télé aux Etats-Unis, où l’ego, les ambitions et la quête éperdue du pouvoir génèrent des tensions au sein de l’équipe. Parmi ces personnes qui aident l’Amérique à se réveiller, deux femmes tentent de tirer leur épingle du jeu. Et l’affaire n’est pas aisée dans ce milieu impitoyable, d’autant qu’il leur faut gérer en parallèle les crises de leur vie personnelle.

Mon avis : série sérieuse qui montre les rapports de force derrière une grande matinale américaine, bien jouée et qui explore la « cancel culture ». Je l’ai regardé car conseillée par ma mère, je suis allée jusqu’à la 3e saison, mais au bout d’un moment c’est toujours un peu pareil (Alex toujours repêchée envers et contre tous alors qu’elle fait des plans foireux à chaque seconde ?!) et du coup la 4e saison ne sera pas pour moi !

Vrais Voisins, Faux amis, sur AppleTV

Synopsis : Après avoir été honteusement viré, Andrew « Coop » Cooper, un gestionnaire de fonds d’investissement encore affecté par son récent divorce, décide de cambrioler les maisons de ses voisins du très aisé village de Westmont. Et les secrets et liaisons cachés derrière ces riches façades pourraient être plus sérieux qu’il ne l’avait imaginé.

Mon avis : j’ai adoré ! Je l’ai regardée car recommandée dans un épisode du Floodcast, j’étais un peu perturbée au départ de retrouver le même acteur que dans The Morning Show, mais j’ai trouvé la série bien rythmée, intéressante et drôle.

Ginny & Georgia, saison 3, Netflix

Synopsis : Ginny Miller a quinze ans. Elle se sent parfois plus mature que sa mère, l’irrésistible et dynamique Georgia. Après de nombreuses années d’errance à travers le pays, cette dernière décide enfin de s’implanter quelque part. Ginny va apprendre à quoi ressemble la vie normale d’une adolescente…

Mon avis : idem que You, un peu difficile de se replonger dans une série que l’on a arrêté il y a plusieurs années. J’ai eu du mal à me remettre dans le bain mais j’ai fini par accrocher. J’arrive toujours pas à savoir si j’aime Georgia ou non, mais j’aime beaucoup les thématiques actuelles abordées dans cette série (notamment pour cette saison l’addiction et l’avortement, très rare d’avoir une série US qui favorise le pro-choix !) et je trouve que les ados sont bien représentés et pas caricaturaux.

Anthracite, sur Netflix

Synopsis : En 1994, le suicide collectif d’une secte installée dans un petit village des Alpes défraye la chronique… 30 ans plus tard, le meurtre d’une femme assassinée selon les rituels de l’étrange communauté met à feu et à sang l’équilibre précaire retrouvé par les habitants. Bouc émissaire idéal, Jaro Gatsi, un jeune délinquant venu à la montagne pour remettre sa vie sur les rails, se retrouve rapidement accusé du meurtre. Déterminé à prouver son innocence, il reçoit l’aide inattendue d’Ida, une geek excentrique et ultra-connectée qui est à la recherche de son père disparu…

Mon avis : 107 ans après la bataille, on a regardé cette série. Bon, pourquoi avoir choisi Hatik et non pas un acteur professionnel, la question restera sans réponse (sa palette de jeu d’acteur se limitait à avoir l’air constipé). Les personnages sont assez caricaturaux, l’histoire un peu difficile à suivre (car plusieurs thématiques s’imbriquent les unes aux autres) mais le dénouement est prenant et plein de rebondissements.


Ce que j’ai écouté

Rien de bien nouveau ce mois-ci, dans mes oreilles mes podcasts habituels :

  • Floodcast : je profite des derniers épisodes avant l’arrêt du podcast ! Mes préférés du mois : S10E36 avec le cosy corner, S10E37 avec Alison Wheeler et Baptiste Lecaplain.
  • Sur Parole : j’ai beaucoup aimé l’épisode avec Mathieu Madénian et en ait profité pour réécouter des anciens (ceux avec Ana Godefroy, Adrien Ménielle et Léopold Lemarchand).
  • Small Talk : j’ai beaucoup aimé l’épisode avec Fary.

Je suis ultra preneuse de vos recos lectures et podcasts, n’hésitez pas à me les partager en commentaire, sur insta ou par mail !

Cet article contient des liens affiliés (plus d’infos ici). Il n’est cependant pas sponsorisé par (ou issu d’une collaboration avec) les marques citées.

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